100 % GRATUIT

LES BRAQUEURS DU PMU
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 

 Calumet Delco

Aller en bas 
AuteurMessage
JB
Rang: Administrateur
Rang: Administrateur
JB


Nombre de messages : 20898
Age : 55
Localisation : Massif central
Loisirs : La famille & les amis
Date d'inscription : 17/11/2004

Calumet Delco  Empty
MessageSujet: Calumet Delco    Calumet Delco  Icon_minitime1Dim 25 Mar - 20:58

Calumet Delco  CalumetDelco-300x184



L’histoire du trot français, c’est aussi l’histoire de son
élevage. Alors j’ai choisi un sujet original, celui de vous parler d’un
cheval de légende… que vous ne connaissez probablement pas ! Calumet
Delco n’a en effet à son palmarès qu’une 5e place dans le prix
d’Amérique 1938, mais il a surtout une histoire, une vraie.


Cette histoire, c’est celle d’un Roméo équin, ou plutôt d’un Casanova
venu s’insinuer là où on ne voulait pas de lui, pour finalement
améliorer notablement l’élevage français. Oui, le sujet est à la fois
sérieux et peut être présenté de manière légère. Voici le contexte : à
la fin des années 30, il est décidé de « fermer » l’élevage français
pour instituer une lignée dite du « trotteur français ». Pas question,
donc, d’ajouter du sang américain dans les veines de nos champions.

Oui, mais voilà, le « Ricain » Calumet Delco traînait par là, acheté, entraîné et drivé par Henri Masson.
Né en 1930, celui qui fut considéré comme un champion aux States dès
l’âge de 2 ans, a débarqué en France en 1934. Sur les pistes, il
remporte 24 courses et obtient 350 000 francs de gains (une jolie somme
pour l’époque) jusqu’en 1939. Il participe même à une course incroyable
en 1937, à Nice, le Grand prix de la ville de Nice, sur 2500 mètres. Une
course où sont alignés à la fois des trotteurs attelés et montés (je
n’ose pas imaginer !), et où notre Américain doit rendre 50 mètres. Il
termine deuxième, échouant d’un rien pour la victoire, après avoir
rattrapé et dépassé tout le peloton, ou presque donc.

Il préfère jouer que souffler


Mais c’est surtout en dehors des pistes que notre chaud étalon s’est
fait remarquer. En tant qu’Américain, on ne voulait pas lui offrir de
jument. En revanche, l’idée saugrenue est venue, au haras normand de
Ginai où il séjournait entre deux meetings, de le laisser en liberté
auprès des juments à saillir, histoire de mettre ces dames dans de
bonnes dispositions. On donne ainsi le nom de « souffleur » à ces
chevaux qui « chauffent » les juments juste avant une saillie, pour que
celle-ci s’opère plus facilement, ensuite, avec l’étalon voulu. Sauf
qu’en l’occurrence, notre Calumet Delco les a tellement chauffées, les miss, qu’il les saillies lui-même ! Remarquez, il faut se mettre à sa place aussi…

Tant et si bien que plusieurs produits naissent, « imprévus » dans le
fameux stud book de l’élevage du trotteur français. Mais pas n’importe
quels produits. Quiroga II et Quiproquo II
naissent ainsi (on devine aisément l’inspiration du nom pour le
second)… Hors, parmi les descendants directs de ceux-là, on retrouve des
chevaux tels Galopin du Ravary, Ilster d’Espien, Flambeaux des Pins, ou Hadol du Vivier… Que des bons !

Mais ce n’est pas tout. Pourquoi croyez-vous que je vous parle d’un «
étalon fantôme » en titre d’article ? Tout simplement en regard aux
restrictions voulues dans les règles d’élevage en vigueur à l’époque.
Bon, il y avait eu deux ou trois produits imprévus, enregistrés
officiellement, soit. Mais plus, ça ne pouvait pas être toléré. Or, au
haras de Ginai, en cette époque d’avant-guerre, c’est un air de
décadence qui règne au sein de l’élevage. L’étalon maison, qui s’appelle
Gaël, est quasi systématiquement devancé par son
libertin compagnon de box. De fait, de nombreux produits sont
officiellement attribués à ce Gaël, qui n’eut en fait
le mérite que d’avoir tenu la chandelle. Le géniteur véritable n’est pas
le Normand bon teint, mais bien l’étalon américain.




L’incroyable histoire de Calumet Delco, l’étalon fantôme



L’ancêtre fantôme… d’Ourasi !


Et là, tenez-vous bien… Suivez le raisonnement… Gaël est officiellement le père d’un certain Abner. Cet Abner est lui-même le père de Jamin, un superbe champion qui gagna deux prix d’Amérique à la fin des années 50… Et qui fut aussi lui-même l’arrière-grand-père d’Ourasi ! Ourasi, « notre » Ourasi national, aurait ainsi du sang américain ! A supposer (ce qui est plus que vraisemblable) qu’Abner ait eu pour père Calumet Delco et non Gaël, l’ancêtre d’Ourasi, cinq générations en arrière, serait américain. Et si le côté débonnaire d’Ourasi
n’était pas si « franchouillard » que ça, mais plutôt issu de
l’intrépide frivolité de son ancêtre d’Outre-Atlantique ? Avouez que là,
je vous en apprends une bien bonne, non ?

Article trouvez sur ze gagnant sur le site Ze turf
Revenir en haut Aller en bas
 
Calumet Delco
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
100 % GRATUIT  :: INFOS :: Légendes des courses-
Sauter vers: