En France, la filière course génère près de 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires dont 10 milliards issus des paris. On recense plus de 10 000 propriétaires de chevaux de courses et 30 000 chevaux actifs qui concourent sur 18 000 courses annuelles organisées sur les 233 hippodromes en activité en France.
L’activité repose sur la passion de 10 500 propriétaires de chevaux de courses sur l’ensemble des 3 disciplines du trot (4 500), du plat (4 000) et de l’obstacle (2 000).
Près de 3 000 entraîneurs exercent et la part des frais d’entraînement couverte par les gains obtenus en courses est estimée à environ 55% en France.
Environ 30 000 chevaux différents courent chaque année sur les courses françaises, soit près de 230 000 partants enregistrés.
L’effectif de trotteurs est légèrement plus élevé (51%) que celui des galopeurs. Dans cette discipline,
les chevaux concourent plus souvent,
le nombre moyen de courses disputées par cheval et par an étant de : 5 en plat et 4 en obstacles contre 10 en trot.
De plus, la carrière des trotteurs est généralement plus longue que celle des galopeurs même si un petit nombre de chevaux d’obstacles se distinguent par leur longévité exceptionnelle.
Les galopeurs sont généralement spécialisés dans une discipline : seuls 1 600 chevaux concourent à la fois en plat et en obstacles.
En France, environ 20% des foyers consomment de la viande chevaline. En 2011, la France a consommé environ 18000 tonnes équivalent carcasse (TEC) ce qui représente environ 300 grammes par habitant et par an. La France est le 3ème consommateur européen derrière l’Italie (800g/hab/an) et la Finlande (440g/hab/an).
En France le consommateur préfère la viande rouge, c’est à dire une viande issue d’un animal d’âge adulte. Or les poulains produits en France pour la viande sont commercialisés à moins de 2 ans, ce qui correspond à une viande rosée. Ainsi deux filières co-existent : une filière d’importation permettant la mise en marché français de viande rouge et une filière de viande rosée, présente en France sur des niches commerciales, dont les poulains sont principalement destinés à l’exportation.
info de : equi-pédia