JB Rang: Administrateur
Nombre de messages : 20901 Age : 55 Localisation : Massif central Loisirs : La famille & les amis Date d'inscription : 17/11/2004
| Sujet: Légende du trot Dim 20 Mar - 10:21 | |
| La seconde moitié du XIXéme siècle est dominée par les trotteurs Orlov, puis par les trotteurs américains jusqu'au début des années 50. L'élevage français produit depuis, de nombreux chevaux d'exception. Quelques noms sont gravés dans les mémoires des turfistes; je vous en fait une brêve présentation.
Uranie | Née en 1920, par Intermède et Pastourelle, elle domine largement le Trot Européen durant des années. Elle remporte 3 Prix d'Amérique en 1926-27-28 et sera la première grande star du Trot Français. Au haras, elle sera également une grande matrone, donnant notamment naissance aux chefs de race Kairos et Ogaden. |
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| Fandango |
| Champion dans la discipline du Trot Monté, Fandango est le seul dans cette spécialité à être véritablement entré dans la légende du trot français. Il remporte 38 victoires d'affilée sous la selle dont 2 Prix de Cornulier consécutifs en 1953 et 1954. Au haras, sa carrière de reproducteur s'avère tout aussi exceptionnelle puisqu'il est aujourd'hui l'un des plus grands chefs de race du stud-book. |
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| Gélinotte |
| Gélinotte naquit en avril 1950 à Croissanville (Calvados). Son premier entraîneur ne la comprit pas. Il la confia alors à Charlie Mills qui sut l'observer, ne pas la brusquer. Pour la familiariser au tintamarre d'un hippodrome, il fit installer des haut-parleurs sur sa piste, avec pour unique programme, des marches militaires. Gélinotte lui offrit victoire sur victoire. Quand il tomba malade et dut laisser sa place au sulky, elle devint irritable, simula des boiteries, son poil se piqua, elle perdit l'appétit.. Mills la driva à nouveau pour le prix d'Amérique 1955. Favoris, ils terminèrent seconds derrière Fortunato. Ensuite, Gélinotte et Mills empilèrent les succès (54 en tout, dont les prix d'Amérique 1956 et 1957). Sacrée championne d'Europe, elle écuma le Vieux Continent, amassant 1 milliard de centimes. Elle eut 8 descendants, dont Ura, grand Chef de Race. Elle mourut en 1970, à la suite d'une mise bas.
Fin des années 50 - début des années 60, le Trot Français produira également d'authentiques cracks qui ont un retentissement certes moindre que les chevaux d'exception, mais qui se sont malgré tout illustrés dans les plus grandes épreuves. Ce sont: Infante II, Hairos II, Masina ou encore Oscar RL.
| Jamin |
| Né en 1953 au haras des Rouges-Terres, Jamin fut le premier Trotteur Français à aller battre les Américains chez eux. Ayant remporté 2 Prix d’Amérique, il concourt une 3ème fois avec une pénalisation très lourde de 50 mètres. Il est néanmoins troisième de la course en 1'19"9, record de l'épreuve et premier cheval à passer sous la barre des 1'20". Il remporte par ailleurs, le Prix de France, le Prix de Paris, le Prix de Bourgogne, le Prix de Sélection, le Prix de l'Étoile, le Critérium des 4 ans, le Critérium des 5 ans, le Grand critérium de vitesse de la Côte d'Azur, le Critérium international d'Enghien, l'Elitloppet de Stockholm, le Grand Prix Continental de Bologne. En 1959, il est vainqueur du Grand Circuit européen. Toujours en 1959, se déroule au Roosevelt Raceway de New York, la première édition du défi entre cracks américains et européens (l'International Trot). Jamin l'emportera devant le crack italien Tornese. Aux États-Unis, où il remporte d'autres succès, il bat également son record de vitesse: 1'13"6 au kilomètre. |
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| Ozo |
| Célèbre pour sa queue en trompette et son caractère fantasque, Ozo fit connaître le Trot Français sur les hippodromes étrangers. Elle triomphera aussi bien à l'attelé (Prix d'Amérique 1963/65) qu'au monté. Ozo la folle était capable d'exploits extraordinaires, du meilleur comme du pire. Ainsi, on la vit plusieurs fois tourner la croupe aux élastiques du départ, refuser les ordres du starter, puis soudainement, alors que le peloton s'était déjà élancé, faire volte-face, entamer une course-poursuite, remonter ses rivaux, leur prendre 100 m d'avance pour enfin se désintéresser totalement de la course. En fait, elle souffrait d’un énorme abcès sur l’un de ses ovaires, ce qu’un vétérinaire découvrit tardivement, et qui explique ses sautes d'humeur et son port de queue en accent circonflexe.
Dans les années 60, c'est probablement l'arrivée massive de la télévision dans les foyers français qui va rendre populaires les Roquépine, Une de Mai et consorts, le public prenant vraiment fait et cause pour l'un ou pour l'autre. Il est également certain que le sacrosaint Tiercé, ancêtre du Quinté +, en a largement profité.
| Roquépine |
| Roquépine est avec Une de Mai, la plus célèbre jument de course de l'après-guerre. Drivée en course par H. Levesque ou par J.-R. Gougeon, elle remporte la plupart des grandes épreuves: 3 Prix d'Amérique (1966/67/68), 2 Championnats du Monde (1967/68). Elle gagne 2 fois l'Elitloppet en 1966 et 1967, 2 fois le Grand Prix des Nations, le Grand Prix de la Loterie, etc.. |
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| Tidalium Pelo |
| Cet immense cheval (1,73m au garrot), en dépit de problèmes de jambes récurrents, gagne 2 fois le Prix d'Amérique (1971/72) et 2 Prix de Cornulier (1970/72). Surnommé le "diable noir", , il a fait mordre la poussière aux plus célèbres d'entre eux: Roquépine, Une de Mai, Bellino II, Toscan.. Pour le public, Une de Mai était «la Reine», Tidalium, «le Diable noir». Il avait des jambes très fragiles. Après chaque course, il fallait les lui doucher jusqu'à 11 heures du soir et appliquer sans cesse un baume régénérateur. Le Diable noir est décédé en 1993, le jour de sa date anniversaire, à l'âge de 30 ans. |
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| Une de Mai |
| Née en Vendée en 1964, elle ne remporta jamais le Prix d'Amérique mais y collectionna les accessits. De 1969 (elle a alors 5 ans) à 1973, elle s'approprie la plupart des grands internationaux en France et à l'étranger. Elle gagnera 5 années d'affilée le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur. Championne du Monde à 2 reprises (1969/71), elle bat tous les cracks y compris le fameux Nevele Pride, que les américains considèraient presque comme invincible. Pour une jument cagneuse et souffrant de défauts d'aplomb, elle réalisa une formidable carrière. Elle disparaîtra malheureusement suite à une hémorragie, lors de son premier poulinage.
La seconde moitié des années 70 et la domination du prodigieux Bellino II qui précédera l'avènement d'Idéal du Gazeau ne doit pas faire oublier les Catharina, Equileo, Eleazar, tout comme Hadol du Vivier et son frère utérin Fakir du Vivier. Celui-ci, une fois entré au haras, s'avérera au fil des années un formidable Chef de Race et plus particulièrement un très grand Père de Mère.
| Bellino II |
| Bellino II est né en 1967 en Haute-Savoie, dans une contrée inhabituelle pour un trotteur. Considéré comme très médiocre à l'entraînement, il échappe de peu à la boucherie. Drivé en course par Jean René Gougeon, il remporta 3 prix d'Amérique d'affilée en 1975-1976-1977, réalisant par deux fois le doublé Cornulier-Amérique. Avec 3 Prix d'Amérique, 3 Prix de Cornulier, 1 Prix de France, 3 Prix de Paris (dont une victoire en rendant 75m), 3 Prix René Balliere, 3 Prix de l'Atlantique, 2 Critérium de Vitesse de la Cote d'Azur, 1 Prix de Vincennes, 1 Prix du Président de la République, 1 Prix de Normandie, 1 Prix des Centaures, 1 GP de la Loterie, 1 GP des Geants, 1 Elite Rennen, il possède indubitablement un des plus beaux palmares de l'Histoire des courses de Trot. |
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| Idéal du Gazeau |
| Idéal du Gazeau dit «P'tit Bonhomme» est le trotteur français le plus titré de tous les temps. Il a gagné presque toutes les grandes épreuves en France et à l'étranger. Seul cheval champion du monde à trois reprises (1981/82/83), il gagne trois années d'affilée le Grand Circuit International (1980/81/82) et s'impose à 2 reprises dans le Prix d'Amérique en 1981 et 1983. C'est Eugène Lefèvre qui découvrit ce poulain aux origines obscures et l'entraîna pour le compte de cinq commerçants de Saint-Jean-le-Thomas (Manche), qui s'étaient associés à cette occasion. Le diablotin noir comme le pétrole était pourvu d'un jeu de jambes extraordinaire. Il remontait ses rivaux à la vitesse de l'éclair souvent en faisant l'extérieur, pour ensuite s'installer en tête et les dominer sans forcer. Ses gains en course dépassèrent 1, 5 milliard de francs de l'époque. Les grands éleveurs français ayant décidé de le bouder en tant que reproducteur, ses propriétaires le vendirent pour 1,5 milliards de francs à des investisseurs suédois.
Ourasi, le crack des cracks ? - Dans le contexte du Trot Français, certainement, car gagner 4 fois le Prix d'Amérique, ça n'est pas demain que l'on va revoir ça. Dommage qu'il ait échoué au haras, pour le potentiel génétique quasiment évanoui à jamais (il ne nous laisse qu' Emir des Fresneaux) et peu de poulinières.
| Lutin d'Isigny |
| Moins titré que les trotteurs cités précédemment, il gagne le Prix d'Amérique en 1985. Il est sacré deux fois champion du monde aux U.S.A. (1984/85). Lutin d'Isigny a surtout marqué son époque par ses exploits outre-Atlantique. En 1984, après sa 5ème place dans le Prix d'Amérique, il traverse une 1ère fois l'atlantique et remporte la Challenge Cup et l'International Trot, autrement dit le championnat du monde des trotteurs. Dans cette dernière épreuve, il domine le champion américain Sandy Bowl tout en battant le record de la piste. Il remet ça en 1985 et réalise à nouveau le doublé, Challenge Cup et International Trot. L'exploit ne sera jamais égalé. Devenu étalon, Lutin d'Isigny donne notamment Vrai Lutin, Gazouillis et le champion Général du Lupin; il sera également un très bon père de mères. Il décèdera en 2003 des suites d'une crise cardiaque à l'âge de 26 ans. |
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| Ourasi |
| Ourasi était un véritable rouleau compresseur en course. Il est le seul trotteur de l'histoire à remporter le Prix d'Amérique à 4 reprises (1986/87/88/90). Il est aussi lauréat du Grand Circuit International (1986/88). Pourtant, lors de sa 1ère course, il sema d’abord une belle panique dans un peloton de débutants avant de terminer dans le lointain. Un mois plus tard, pour ses débuts à Vincennes, dans une bonne épreuve réservée aux deux ans, il s’emmêla encore les sabots au départ avant de terminer en trombe. Au fur et à mesure des 85 courses de sa carrière (58 victoires dont 22 consécutives), il a permis à ses propriétaires d'accumuler sur leur compte en banque plus de 21 millions de francs. Il cloturera sa carrière de course sur un exploit inégalé. En remportant pour la quatrième fois le Prix d’Amérique, avec en prime un nouveau record de la distance et de l’épreuve, il a peut-être désacralisé tous les autres cracks de Vincennes. Au haras, hélas, sa carrière ne sera pas aussi fructueuse, loin s'en faut.
Avec Ténor de Baune, on pourra nourrir longtemps une montagne de regrets. Arriver invaincu au départ de la plus grande course au Trot du monde, c'est un exploit que l'on ne reverra pas de si tôt. Il avait forcément l'étoffe pour marcher sur les traces des Bellino II, Ourasi et consorts, multiples vainqueurs de l' épreuve.
| Ténor de Baune |
| Il se présente invaincu au départ du Prix d'Amérique 1991, qu'il gagne facilement, exploit qu'aucun trotteur n'avait réussi avant lui. La qualité des chevaux qu'il bat ce jour-là (Rêve d'Udon, Ultra Ducal et Queila Gédé) laisse présumer qu'il s'agit là d'un véritable champion. Les ennuis de santé qu'il rencontre par la suite ne lui permettent pas de confirmer la classe qu'il a laissé entrevoir. Au haras, Ténor de Baune se rattrapa largement en donnant naissance à une pleiade de champions, parmi lesquels Fleuron, Gavroche et Hermès Perrine qui ont largement fait honneur à leur entraineur Jean Baptiste Bossuet. Il y eût également les bons Guénor, Funny, Flash de Cossé, Hickory des Bois, Gaiement Perrine qui ont prouvé la qualité de reproduction de Ténor de Beaune, celui-ci ayant aussi engendré le champion allemand Zerbérus. |
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| Coktail Jet |
| Né comme Amazone B (lauréate du Prix d'Amérique en 1930 et 1933) de l'union d'un étalon français et d'une jument américaine, Cocktail Jet ne s'attarda pas très longtemps sur les pistes mais son doublé Prix d'Amérique - Elitlopp en 1996 le situe au niveau des plus grands cracks. Ce fantastique champion à la carrière assez courte, possède un palmarès hors du commun avec 1 Prix d'Amérique, 1 Prix de France, 1 Elitlopp, 1 Prix René Ballière, 1 Prix de l'Atlantique, 2 Prix de Washington, 1 Gran Premio d'Europa, 1 Prix d'Europe, le Critérium des 5 ans, 1 Prix de l'Etoile, 1 Critérium de Vitesse de Basse-Normandie, 1 Prix Jockey. La carrière de Coktail Jet en tant qu'étalon s'avère tout aussi fructueuse que ses exploits en course. En effet, il est aujourd'hui l'un des meilleurs étalons français et on ne compte plus les champions issus de sa descendance. Sans les citer tous, on peut évoquer In Love With You, In Foot, Jet Fortuna, Jeanbat du Vivier, Kiwi, Love You, étalons à leur tour.
L'année des "G", 1994 a été une année exceptionnelle. En effet, Giesolo de Lou (1.761.000 €), Giant Cat (1.454.000 €) dépassèrent le million d'euros de gains, tandis que Gebrazac, Gobernador et Grace Ducal notamment, l'approchèrent. Etonnant, quand l'on sait que l'année des "H", 1995 fût nettement moins prolifique. Aucun trotteur né cette année là, n'atteignit le million de gains.
| Général du Pommeau |
| Né le 3 mai 1994, il est bai et mesure 1m 58. De petite taille pour un trotteur, personne n'en voulait quand il était poulain. Son éleveur, Jean Pichon, décida de le garder et de le mettre à l'entraînement chez Jules Lepennetier. Dès sa première course, le petit cheval montra un potentiel extraordinaire. Il remporta la seconde, puis ce fut une longue série de victoires. Cheval charismatique et doté d'un courage sans faille, Général du Pommeau gagne le Prix d'Amérique en 2000 avec 25 m d'avance, mais son palmarès est loin de correspondre à sa valeur réelle. Véritable champion, Général du Pommeau n'a sans doute qu'un seul défaut dans sa vie, celui de trouver sur son chemin Varenne, le fameux crack italien. En 8 années de compétition, il aura participé à 106 courses, en aura remporté 43, et se sera classé 19 fois 2ème et 9 fois 3ème, pour un total de gains historique de 3 570 598 euros. |
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| Général du Lupin |
| Cheval "difficile" et économisé, il se révèle tardivement à l'age de 6 ans. Etant hongre, il ne peut malheureusement pas courir les épreuves majeures, notamment le Prix d'Amérique dans lequel il aurait évidemment eu une première chance. A 12 ans, son entourage a décidé de mettre un terme à une carrière de course qui s'était prolongée à l'étranger. En effet, le champion continuait de courir en Suède depuis l'âge de 10 ans, âge limite en France à partir duquel les trotteurs ne peuvent plus être engagés en course. Général du Lupin a probablement été le meilleur trotteur hongre de l'histoire du Trot en France, rappelant à ceux qui s'en souviennent, le grand Iris de Vandel dans les années 80. Il aura disputé 154 courses pour 58 victoires et un montant total de gains proche des 2,5 millions d'Euros. (Les férus de croisement noteront dans son pédigrée le gros inbreed sur Tigre Royal, dangereux certes, mais efficace au fil du temps).
Ces dernières années, plus d'une trentaine de trotteurs ont dépassé le cap du million d'euros en gains de course. Nous ne les citerons pas tous, mais Jardy et Fan idole ont accumulé plus de 2 millions d'euros et Pearl Queen avec un peu plus d'une année de course totalise 1.3 million.
| Jag de Bellouet |
| Il éclate au plus haut niveau en 2004, remportant plusieurs courses de Groupe I, tant au monté (Prix de Cornulier) qu'à l'attelé (Prix de Paris, Prix de l'Atlantique...). Il termine également sur le podium du Prix d'Amérique avec une prometteuse 3ème place. En 2005, il confirme son énorme potentiel avec notamment le doublé Prix d'Amérique - Prix de Cornulier. Alors qu'il semble au sommet de son art et quasi-imbattable, la fin de l'année 2005 et le début 2006 vont semer le doute. Après des courses préparatoires en demi-teinte, il retrouve son meilleur niveau au moment opportun pour remporter une nouvelle fois le Prix de Cornulier. Malgré cette belle victoire, quelques doutes subsistent sur son état de forme. Sur la piste, Jag de Bellouet va répondre à ses détracteurs en remportant de façon magistrale le Prix d'Amérique 2006, devant Gigant Neo et Jardy. Malheureusement, il est disqualifié quelques semaines plus tard à cause d'un contrôle anti-dopage positif, du à un incident de fabrication sur la chaîne d'un laboratoire (Vétoquinol). Son entourage décide ensuite d'aller courir l'Elitloppet suédoise, l'une des plus grandes courses de trot au monde - Résultat: victoire sans appel, et record de l'épreuve. Mais le 22 juin 2006, nouveau coup de tonnerre... Jag est disqualifié de l'Elitloppet suite à un nouveau contrôle positif. Le produit incriminé est le Diclofénac. Jag est déclassé pour une dose de 10 nanogrammes, soit 1000 fois moins que la dose thérapeutique efficace. Après quelques contretemps, il reprend la compétition directement dans le Prix de Cornulier 2007 dont il prend la 5e place. De fait, il redevient candidat à la victoire dans le Prix d'Amérique. Il y sera disqualifié pour s'être mis au galop à deux reprises. Le lendemain de la course, Jag est fiévreux: il souffre d'un abcès dentaire. Il doit alors se préparer pour le Prix de France, mais une tendinite récurrente à l'antérieur droit compromet la suite de son dernier meeting d'hiver. Vaincu par ces petits pépins de santé, il se retire avec plus de 4 millions d'euros de gains, pour se consacrer exclusivement à sa carrière de reproducteur qui nous a déjà donné Opus Viervil.
^^
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